5 Mythes sur les brimades
5 Mythes sur les brimades
À un moment donné de notre vie, nous avons vécu des conflits dans notre famille, à l’école ou au travail. D'une manière ou d'une autre, cela a été infligeant et a affecté notre relation sociale. L’une des causes fondamentales de ces conflits est la brimade, qui est l’un des problèmes de société auxquels tout le monde est confronté aujourd’hui, en particulier les jeunes générations.
Il n'y a pas de définition universelle à la brimade. La brimade est fondamentalement un comportement indésirable adopté par certaines personnes agressives et intimidantes. Pour qu’un conflit puisse être qualifié de brimade, il faut qu’il comprenne deux facteurs : l’utilisation du pouvoir déséquilibré pour nuire aux autres et la répétition, ou la possibilité de récidiver dans l’agression.
Malgré cette perception, les gens sont toujours perplexes quant à son concept, ce qui les amène souvent à la confusion et à l’absence de solution adéquate au problème. Pour plus de compréhension, voici quelques fausses perceptions que nous entendons et rencontrons souvent à propos de l’intimidation.
1- L'intimidation et le conflit.
Bien qu'ayant de capacité de nuisance et de traumatisme, le harcèlement moral est totalement différent du conflit. Tous les deux impliquent un désaccord et parfois même le disputent, mais comme mentionné ci-dessus, l'intimidation est un comportement agressif répété d'une personne ou d'un pays dirigé contre une autre personne ou d'autres peuples, et la victime d'intimidation a du mal à se défendre. Donc, il est assez évident qu'être victime de brimade est plus nuisible et douloureux que d'être en conflit.
2 – L’impliquent UNIQUEMENT des préjudices physiques infligés à une personne.
L'intimidation physique, qui implique une violence physique, est un type de brimade que l'on peut rencontrer. Il y a aussi l'intimidation verbale comme les injures, l'intimidation sexuelle et le harcèlement homophobe.
3 – La brimade, un comportement inhérent à l'enfance.
Le comportement violent et agressif n’est pas normal, quelle que soit la phase de la vie. Une attention particulière doit être accordée à cette situation comportementale. Il ne doit pas être négligé, car ça peut mettre des vies en danger, et il serait difficile de pouvoir remédier plus tard. Il est préférable de confier des enfants à problèmes comportementaux à des structures spécialisées. Quand on sait qu'au plus jeune âge l'intimidation peut engendrer des problèmes d'ordre physiques, émotionnels, mentaux et sociaux plus grave au fur et à mesure qu'ils grandissent. En fait, les recherches ont révélé que les adultes qui ont été victimes de brimades au cours de leur jeunesse sont plus déprimés et susceptibles d'avoir une faible estime de soi.
Nous devrions également souligner que les personnes victimes d'intimidation ont plus tendance à s'engager davantage dans des activités violentes. Les témoins de harcèlement moral dans leur milieu de vie, peuvent être affectés négativement même s’ils ne sont pas directement concernés.
4 – Les personnes intimidantes et agressives sont reconnaissables par leur apparence et leur façon d’agir.
Bien qu'ils soient généralement des individus à comportement agressifs, il n’y a pas de caractères spécifiques pouvant les distingués des autres personnes. Après tout, il n'y a définitivement aucune personne qui soit « née et censée » être une brute. Leur ADN n'est pas différent de celui des autres. C'est leur cadre de vie qui les rend violentes.
5 - La solitude est un facteur pouvant conduire à la brimade.
Il y a deux catégories de personnes qui peuvent développer facilement des comportements d'intimidation. D'abord, la catégorie des personnes à statut social élevé, comme à l'école ou dans le voisinage, des personnes populaires et qui ont beaucoup de relations, peuvent abuser de leurs pouvoirs.
Tandis que les individus de la deuxième catégorie préfèrent l'isolement, à cause de la pression de leurs semblables. Ce qui les conduit à un état d'anxiété et dépressif.
Connaître et cerner les aspects de la brimade peut nous aider à mieux identifier les problèmes qui se posent à la fois à la victime et à l'intimidateur ou l’agresseur. Nous ne devons pas oublier que ce sont des individus sans défense qui ont du mal à résoudre leurs problèmes personnels. Nous devons les soutenir, sachant que les aider n'est pas aussi simple que de résoudre des conflits ordinaires. C'est un problème très grave qui ne doit être ni ignoré, ni être négligé.